Cambodge – Un début hésitant

Partir loin, longtemps, sans réellement savoir où aller, et n’avoir pour guides que mes envies et mon instinct, était tout ce dont je rêvais. J’avais 28 ans, je ne savais pas vraiment qui j’étais ni quel chemin prendre, alors je suis partie, seule, à la conquête de l’inconnu. Enfin… pas tout à fait seule…

Le 23 Janvier 2020, je m’envolais pour la Thaïlande accompagnée de mes parents pour commencer ce grand voyage. Après un mois passé dans le pays, il était temps pour eux de rentrer en France et pour moi de rejoindre le Cambodge. C’est avec un petit pincement au cœur mêlé d’excitation et de peur, qu’à l’aéroport de Bangkok nos chemins se séparèrent. Je n’en étais pas à mon premier coup d’essai en termes de voyage solo, car en 2019 j’avais déjà pu réaliser un voyage de 28 jours en Islande mais cette fois-ci c’était différent. Un « aller simple » changeait la donne ! Ne pas avoir de date retour était une sensation nouvelle pour moi et avait une saveur différente de tous les départs que que j’avais pu vivre auparavant.

Voyager seule est selon moi la meilleure occasion de se concentrer sur soi et de sortir de sa zone de confort. De suivre son instinct, de se lancer des défis, de renforcer sa confiance et de mieux se connaître. Partir seule signifiait de repousser mes limites et j’allais être servi ! Je me suis alors retrouvée dans un pays totalement inconnu et dépaysant, sans savoir parler une autre langue que le Français et avec comme seul compagnon de route : mon sac à dos.

Mes premiers jours au Cambodge étaient étranges et déroutants. J’étais complètement perdu, assaillie par toutes ces nouvelles sensations et émotions à intégrer. J’étais sans repères. Isolée dans ma chambre d’hôtel à Siem Reap, je ne sortais qu’en cas de besoin vital pour trouver de quoi manger, telle un animal dans la jungle.

Une ruelle bondée, des gens partout, de la viande et du poisson étalés, des odeurs douteuses, des mouches, du brouhaha, une chaleur étouffante, la tête étourdie : ce n’était pas pour aujourd’hui. J’ai passé deux jours à manger des cigarettes en chocolat et à tenter de me rafraîchir sous une douche « très, très… tiède ».

C’est au troisième jour que je décidais enfin de louer un vélo, pour déambuler là où il me semblait intéressant d’aller mais surtout un peu en dehors de la ville. Doucement je commençais à me détendre et à apprécier pleinement le moment.

Bien que ce début d’aventure ait commencé de manière hésitante, il s’est avéré être le point de départ d’un voyage qui durera trois ans.

One Pourcenters

Série Photographique (2022)

Au cœur de l’Outback Australien, après un périple de trois heures à bord de mon van à travers les étendues désertiques, je fais halte à une station service. À peine arrivée que je perçois un vrombissement sourd, annonçant leur arrivée imminente. Soudain, une horde de motards surgit de l’horizon, une vision à la fois époustouflante et surréaliste. Il est assez rare de voir des motos en Australie, et encore plus au milieu du bush, où les stations sont tout aussi rares.

Quelque peu impressionnée par la prestance imposante de ces hommes, affichant des physiques tatoués et rebelles, je m’arme de courage et leur adresse timidement ma requête de capturer quelques clichés.

Fondé en 1969, le club des motards Mongols MC fait partie des clubs de motards 1%, présents à travers le monde et dont les activités sont décrites comme « criminelles ». Les Hells Angels MC étant le gang le plus connus.

Cette expression “1%” (One Pourcenters) aurait été établie par une déclaration affirmant que 99% des motards étaient des citoyens honnêtes, tandis que seulement 1% ne l’étaient pas…

5 conseils pour devenir un(e) meilleur(e) photographe

Sortir de sa zone de confort

En photographie, comme dans la vie, il est important quelque fois de sortir de sa zone de confort en prévoyant des moments durant lesquels vous allez tenter de nouvelles expériences. En l’occurrence on parle ici de réaliser des photos différentes de ce que vous avez l’habitude de faire. Si ce n’est pas ce que vous faites déjà, décentrez votre sujet, jouez avec les flous, oubliez la photo parfaite et super nette, lâchez vous.

On ne le redira jamais assez mais prendre des risques vous fera peut-être échouer mais vous apportera toujours quelque chose de positif : l’expérience. Cela vous amènera parfois sur des chemins que vous n’aviez même pas penser prendre un jour. Ceci dit en photographie les risques ne sont pas dangereux (sauf si vous décidez de vous jeter dans le vide, mais ça je ne vous le conseil pas tellement) alors osez de nouvelles choses et stimulez votre créativité !

Regarder ses anciennes photos

Il n’y a que comme ça que j’ai vu ma progression. Quand je regarde mes toutes premières photos de mariages (que mes clients me pardonnent) je pensais vraiment avoir fais de mon mieux. Mon regard était immature et c’est normal. C’est à la fois très gênant de revoir ces photos mais très gratifiant et motivant de constater que beaucoup de choses ont évolués depuis. C’est même plutôt rassurant. Quand j’ai commencé les photos de mariages je pouvais voir mon évolution d’une année sur l’autre. La perception que nous avons évolue au fil du temps et de l’expérience. De plus, regardez vos anciennes photos vous permettra de redécouvrir des photos prises il y a des années et que vous ne trouviez pas forcément intéressantes sur le moment. Vous ne regarderez pas vos photos comme vous les regardiez au moment où vous les avez prises. Votre regard a tout simplement mûri et c’est le signe que vous progressez.

Je suis retombée sur cette photo que j’avais prise en Australie en 2020. Ce n’est pas une photo qui m’avait interpellée sur le moment, en réalité je ne m’en souvenais même plus. Aujourd’hui elle me parle plus qu’il y a 3 ans, pour ne pas dire que je la « kiffe grave ». Pour connaître l’histoire de cette photo c’est par ici.

Comme le vin, le regard se bonifie avec le temps. Mal conservée la photographie, elle, se détériore et ça je ne vous le fait pas dire ! Mon article « le jour où j’ai perdu une partie des photos d’un mariage » en attestera.

Sauvegarder ses photos en lieu sûr

Si vous avez déjà lu l’article que je cite précédemment, vous trouverez donc évidant que je vous parle de la sauvegarde des photos. Être un bon photographe ne se résume pas seulement à prendre de belles photos. Prendre soin de son matériel et des fichiers est tout aussi important car sans ça le photographe n’est plus grand chose. Vous aurez beau avoir pris les plus belles photos du monde si celles si sont perdu, fin du rêve ! Souvent par faute de budget, je ne prenais pas toutes les précautions nécessaires et j’en ai repayé le prix en perdant 6 mois de voyages (je ne rentrerai pas dans les détails car je l’ai encore bien en travers de la gorge). J’ai confié mon disque dur à un professionnel qui tente de récupérer les fichiers. Un autre conseil : faite confiance à la technologie mais pas trop quand même. 

Trouver une méthode de travaille

Plus tôt vous vous pencherez sur la question, plus rapidement vous prendrez l’habitude et cela deviendra un automatisme. Chacun doit trouver la méthode qui lui convient le mieux et s’y tenir de manière assidu. Passer des heures à chercher une photo, dans des dossiers mal organisés, dans des catalogues Lightroom par millier, c’est du temps de perdu et c’est pénible ! Trouvez un moment pour ne réfléchir qu’à la façon dont vous aller vous organiser est une étape importante pour être efficace et moins frustré(e). Croyez-moi.

S’inspirer des autres

C’est se trouver un peu à travers les autres. Je crois que si mon regard s’est amélioré avec le temps, c’est aussi beaucoup en regardant et en analysant ce que font mes confrères. Lorsqu’on débute en photographie, s’inspirer des autres peut être le moyen de trouver ce qui nous touche en photographie ou, à l’inverse, ce qui ne nous touche pas du tout. Il faut faire néanmoins attention à ce que cela ne vire pas à l’obsession et finisse par se transformer en un rituel nocif. En effet, le temps passé à regarder ce que font les autres est du temps perdu à pratiquer ou à tenter de nouvelles choses. Il faut trouver un juste milieu : regarder mais pas tous les jours, s’inspirer mais pas nécessairement à chaque fois. Être trop sous l’influence des idées des autres, c’est perdre un peu de sa propre créativité. On ne crée plus que sous l’influence de ce que l’on a vu, et ce serait dommage.

Ne faite pas comme moi ! Par moment, j’ai cette fâcheuse tendance à trop regarder ce que font les autres photographes, je fini donc par me comparer à eux et perd souvent confiance en moi. Je ne me sens alors plus à la hauteur, je me remet en question, je doute, bref je perd mon temps. Certes, je n’ai peut être pas « encore » réussi à atteindre mes objectifs ou le niveau que j’aimerais en photographie mais ça viendra. Il faut savoir admettre qu’il y aura toujours meilleur(e) que soi mais ne pas oublier non plus, que tout le monde à sa place quelque part. Il ne faut rien lâcher et pratiquer !

Réduction des impôts sur investissement

Tirez des avantages sur l’achat d’une œuvre d’art.

Une photographie est considérée comme œuvre d’art si celle-ci est « prise par l’artiste, tirée par lui ou sous son contrôle, signée et numérotée dans la limite de 30 exemplaires, tous formats et supports confondus. »

Qui peut en bénéficier ?

Les sociétés soumise à l’impôt sur les sociétés ainsi que les sociétés et entrepreneurs individuels soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des BIC (Bénéfices industriels et commerciaux) peuvent bénéficier de la déduction fiscale pour l’achat d’une œuvre d’art.

Attention : Les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC) sont exclues de ce dispositif.

Comment en bénéficier ?

Pour bénéficier de la déduction fiscale, l’entreprise doit s’assurer que plusieurs conditions sont remplies.

  • L’artiste doit être vivant au moment de l’achat de l’œuvre. C’est à l’entreprise de prouver l’existence de l’artiste à la date d’acquisition.
  • L’entreprise doit faire exposer l’œuvre d’art dans un lieu accessible gratuitement au public ou aux salariés (à l’exception de ses bureaux).

La durée de l’exposition doit être continue pendant 5 ans et ne peut pas être occasionnelle ou se limiter à des manifestations ponctuelles. Cette période correspond à l’exercice comptable au cours duquel l’œuvre a été acquise et aux 4 années suivantes.

Pour connaître avec précision toutes les conditions rdv ici.

En résumé

Vous faites l’acquisition d’une œuvre d’art qui au bout de 5 ans vous aura rien coûté. Par ce geste vous soutenez l’artiste et contribuez à la mise en valeur de son travail. De plus, si la notoriété de cet artiste grandi, la valeur de l’œuvre que vous posséderez évoluera également, ce qui peut être un deuxième avantage pour vous !

Bénéficiez de la réduction d’impôt sur tous mes tirages d’art.